

Article de Valentine Legoux – des Mazery
Psychologue et psychothérapeute Sur HUFFPOST
cliquez sur l’image
Avec toutes ces sortes de psys, il y a de quoi se perdre ! Un comble quand l’objectif de la plupart d’entre eux est de se retrouver !
Tous ces métiers sont au service de l’humain, est-ce vraiment important de connaitre les différences ? Est-ce grave si le thérapeute dépasse les limites de son exercice ?
Oui cela peut être dangereux, une personne non formée à la psychothérapie, qui n’a pas les outils, l’expérience et une supervision, peut provoquer des dommages chez son patient comme par exemple une décompensation psychique. En somme, le thérapeute en face de vous peut ne pas savoir gérer ce que vous allez lui partager. Ce manque de compétence et de soutien peut avoir un impact sérieux et créer un effondrement qui va provoquer de passer d’une « normalité » fragilisée à la pathologie (décompensation psychique). Certaines décompensations psychiatriques sont irréversibles.
Il est donc primordial de connaitre les compétences du thérapeute chez qui vous allez aller en fonction de votre demande et vos besoins.
Éclaircissons un peu, alors qui est qui ?
Le psychiatre :
Le seul à être médecin, il a fait une spécialité en psychiatrie après son cursus de médecine. Il est remboursé par la sécurité sociale et bien sûr est le seul à prescrire des médicaments. Tous les psychiatres ne sont pas formés à la psychothérapie. Il peut proposer une hospitalisation (voire l’imposer si c’est nécessaire). Il s’occupe en priorité des maladies mentales graves comme les psychoses.
Le psychologue
Le psychologue est une personne qui a minimum un bac +5 en psychologie (Master2 ou Doctorat). Il doit avoir fait une spécialité clinique pour être psychologue clinicien et travailler auprès des patients. Les spécialités « recherche ou expérimentale » et psychologue du travail n’ont pas pour vocation à faire de la psychothérapie.
Le psychologue prend en soin prioritairement les névroses. Il aide à travailler divers problématiques comme la dépression, le burn-out, le deuil, sentiment d’abandon, troubles alimentaires, anxiété, angoisse, le manque de confiance en soi…
Le titre de psychologue est protégé et l’ARS donne aux personnes diplômées un numéro ADELI permettant d’exercer.
Un psychologue clinicien peut avoir de nombreuses orientations différentes pour pratiquer de la thérapie.
La psychothérapie la plus connue qui est issue de la psychanalyse dite analytique ou psychodynamique. Ils partent de l’idée que les maux d’un individu ont des sources inconscientes. La prise de conscience par la thérapie des conflits intérieurs permettra au patient de comprendre et de se libérer de ses problématiques.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) s’intéresse aux comportements et croyances apprises qui peuvent avoir un impact négatif sur notre vie créant une souffrance. Leur pratique repose sur l’idée que ce qui est appris peut être annulé et reprogrammé autrement. Cette technique est très efficace pour les phobies.
La thérapie humaniste ou existentielle part du principe que la relation thérapeutique va être l’outil principal du changement chez le patient. Le psychologue, en faisant preuve d’empathie, d’authenticité, de compréhension et d’acceptation de l’individu en face de lui dans toute sa spécificité, va lui permettre de percevoir qui il est. La thérapie est centrée ici sur le présent, les émotions actuelles, la prise de conscience et le choix d’aller vers une vie qui lui correspond.
La gestalt-thérapie fait partie du courant humaniste, elle s’intéresse à l’individu et son environnement. Les thérapeutes utilisent souvent le jeu et la mise en scène des situations que rencontre le patient permettant d’expérimenter des ouvertures pour sortir de la problématique rencontrée.
La thérapie systémique s’intéresse à l’individu et son entourage (système familial par exemple). Les problématiques ici sont liées aux interactions entre les individus ayant pour but de découvrir des modes de rapport à l’autre plus adaptés afin que chacun y trouve son compte.
Le psychologue scolaire
Il est soit enseignant + psychologue clinicien ou enseignant + licence de psychologie. Il travaille dans les écoles primaires et intervient à la demande des enseignants. Il peut proposer un suivi ponctuel et la passation de certains tests s’il a fini son cursus (bac+5). Si la situation de l’enfant nécessite un suivi régulier il orientera le patient vers un confrère en CMPP (centre médico psychopédagogique) ou en Libéral
Le neuropsychologue
C’est un spécialiste qui a étudié la neuropsychologie. Il travaille principalement auprès du patient dans la réalisation de tests psychométriques (passation, analyse et écriture de comptes-rendus). Il permet ensuite de travailler sur un changement comportemental liés aux résultats découverts (remédiation cognitive). Les psychologues cliniciens peuvent aussi faire passer des tests comme le test de QI (WISCV) ou des tests projectifs (Rorschach).
Le neuropsychologue peut être dans le même temps psychologue clinicien et dans ce cas proposer de la thérapie.
Le psychothérapeute
C’est un thérapeute qui pratique la psychothérapie. Depuis 2011, ce titre est protégé. Il n’est utilisable que par les personnes qui sont reconnues par l’ARS (par demande de dossier et validation). Il est généralement associé aux psychiatres, psychanalystes et psychologues.
Le psychanalyste
La psychanalyse est issue des théories de Freud. Il existe d’autres courants comme Jung ou Lacan par exemple. C’est un travail psychique où le thérapeute peut sortir du champ visuel du patient (fauteuil derrière le canapé) et qui peut laisser l’individu parler de son passé et de son histoire en évitant d’intervenir afin que le patient analyse ses conflits intérieurs.
Le psychanalyste est un individu qui a suivi une psychanalyse (environ 10 ans) puis qui est accompagné par un confrère pour apprendre à exercer ce métier. Le titre de psychanalyste n’est pas reconnu par l’état mais de nombreux annuaires spécialisés permettent de valider la compétence du thérapeute.
Certains médecins, psychiatres ou psychologues sont également psychanalystes.
L’hypnothérapeute
Il est formé à l’hypnose qui permet au thérapeute de créer un état modifié de conscience. Il permet de travailler auprès l’inconscient du patient. Vous pouvez valider la formation du thérapeute auprès de sa fédération.
Il y a deux types d’hypnothérapeutes :
D’autres outils peuvent se rajouter à la boite à outil d’un psychothérapeute comme par exemple l’EMDR (technique de mouvements oculaires – 4 ans de formation – utilisé dans les cas de traumatismes), addictologie, les diplômes de victimologie (traumatismes) ou criminologie…
Le coach
Il accompagne ses clients à atteindre des objectifs définis à l’avance. Le nombre de séance est déterminé au départ et indiqué dans un contrat. Il peut travailler auprès de son client pour une problématique personnelle mais le plus souvent professionnelle. L’objectif est co-construit avec le client. Il a une formation spécifique et est rattaché à une fédération. Même s’il fait preuve de bienveillance, il n’a pas de démarche thérapeutique.
(formation 1 an minimum + supervision + formation continue)
J’espère que vous y voyez plus clair,
n’hésitez jamais à poser des questions sur nos cursus.
En cas de doutes vérifiez la véracité des diplômes obtenus.
Un thérapeute formé répondra sans soucis à vos questions.
La météo des émotions est un outil auto-édité sur du carton PEFC avec des encres végétales.
Il représente les 12 émotions permettant de travailler de nombreuses manières. Elles sont présentes en double proposant le jeu du Mémory pour une meilleure appropriation des émotions par les enfants.
Il m’arrive aussi de l’utiliser avec l’enfant intérieur des adultes.
Photos issues du site de l’auteur, Clerpée.
Il fait beau!!! Enfinnnnnn!!!!
Je me suis lancée depuis hier dans la thérapie en marchant, ou simplement à l’extérieur, pour ceux qui le souhaitent.
Durant l’heure consacrée à la psychothérapie, je vous propose de marcher le long du bord de mer (ou rester assis sur le sable, ou dans l’herbe face à la plage).
Ce changement de cadre de la thérapie est connue depuis longtemps aux États-Unis, Suisse, Belgique et Canada. Il permet de parler différemment car le regard du thérapeute qui marche à vos cotés n’est plus sur vous (comme quand on discute dans une voiture, notre regard se porte devant nous). Cette pratique peut permettre donc d’être plus à l’aise pour évoquer ses problématiques.
Dans une société du 2 en 1 où l’on lutte contre la sédentarité, voilà qui va vous ravir. Les 20 min de marche quotidienne seront inclus dans votre séance. c’est donc l’occasion de faire de l’exercice, de s’oxygéner, de prendre l’air tout simplement.
Alors prêt à sortir de votre zone de confort?
Bravo, à tous les élèves et étudiants qui venaient pour gérer leur stress, leur inquiétude, leur manque de confiance en eux ou encore leur manque de motivation!
Vous aviez réussi vos examens, diplômes ou encore concours…
Félicitations! Vous venez de récolter le fruit de votre travail!
Profitez bien!!
Les 3/J mais qu’est ce que c’est?
Les 3 jolies choses par jour (minimum!) à noter dans un carnet ou sur une application comme Smylife.
Le but?
Récolter les jolies perles de nos journées, en faire des colliers, les regarder de temps en temps, se rappeler, sourire et surtout, oui surtout prendre conscience que nous valons quelque chose, que nous sommes de belles personnes et donc augmenter notre confiance en nous!
3 par jour, mais comment?
Quelques pistes, cela peut être un:
– « Je me suis fais plaisir ou cela m’a mis en joie »
– ou un « Je me respecte » (je n’ai pas mangé de chocolat aujourd’hui, je suis sorti prendre l’air, je me suis brossé les dents, oui même aussi simple!…)
– ou un » J’accepte un compliment » (je dis juste merci, oui c’est tout, pas de négociation)- ou un « Je me sens vivant » (coucher de soleil, avoir dans les mains le dossard de son premier marathon, sentir la peau de l’être aimé, manger la première glace de la saison…)
Et on fait le plein, 3 perles/jour minimum.
Et parmi les perles, il y a les pépites, les précieuses, et là on peut s’amuser à faire plus ludique, vous connaissez peut être. Je l’ai un peu corrigé! 1/J au lieu de 1/semaine.
1 pot, du papier, 1 crayon et TADAAM !!!
Vous êtes perfectionniste? La maitrise et le contrôle sont vos meilleurs amis?
Un outil s’offre à vous! Le bullet journal (BuJo).
Il s’agit d’un carnet personnel à remplir. Il peut se présenter de manière simple ou extravagante (ou créative, suivant les points de vue).
Si vous êtes vraiment un(e) perfectionniste, je vous conseille plutôt la solution du classeur car dès la première bavure vous allez arrêter le carnet sous la dictature du « c’est pas parfait donc j’arrête! »
Un carnet, un classeur, mais pour quoi faire, c’est quoi ce Bullet Journal?
Le bullet journal est un concept né dans l’esprit d’un directeur artistique new-yorkais. Ryder Carroll. Il a décidé de revenir au carnet, pour combiner, l’agenda, les nombreux carnets commencés mais jamais continués et les milliers de tonnes de post-it, tickets de caisse, coins de feuille, etc… que nous utilisons, perdons, oublions.
« Bullet » veut dire « puce ». La puce est l’outil pour indiquer l’avancement de vos tâches. Que ce soit des listes de courses, des impératifs boulot ou encore du développement personnel, cet outil fonctionne.
Vous voulez vous améliorer et vous adorez faire des listes? Ce concept est fait pour vous!
Comment ça, vous n’avez pas le temps? Prenez vous un moment le matin comme le recommande Hal Elrod dans son livre Miracle Morning enfin sorti il y a quelques mois en français. Vous ne connaissez pas? Entendu, je parle de lui dans un autre article bientôt.
Vidéo du créateur du concept:
Exemple plus girly d’Emilie – Bulledop:
Ou plus épuré présenté par la décalée Solange te parle
Matériel nécessaire: un carnet et un crayon!
Bon nombre de mes patients viennent me rencontrer car ils ne respectent pas ou plus leurs valeurs.
Que ce soit pour faire plaisir ou par peur de ne plus être aimé des autres, ils les mettent de coté. Petit à petit, elles s’étiolent, dépérissent, et disparaissent. Le vide va prendre la place laissée vacante et dessécher leur joie de vivre.
De peur d’être abandonné, en fin de compte ils s’abandonnent eux-mêmes.
Les valeurs, propres à chaque individu, sont les fondations de notre être. Ne pas les respecter, c’est comme construire une maison sur de la vase. Doit-on préciser qu’à un moment cela ne tient plus et cela s’écroule? Quand on en arrive là, c’est les gros travaux. Vous n’avez pas compris? Et bien, appelons un chat un chat: c’est la crise (peu importe la dizaine), la sensation de ne servir à rien, d’être bon qu’à ramener de l’argent ou être la boniche, de faire un boulot de c**…, arrive alors la déprime voire la dépression.
Il est possible, avant d’en arriver à ce stade fatidique, de se reprendre en main.
Commençons par le plus simple: faire la liste des différentes valeurs importantes pour vous.
Petite astuce: vos valeurs peuvent être prédécédées de « j’apprécie », « c’est important pour moi »… mais si c’est un « IL FAUT » qui pointe son nez, questionnez-vous, cette valeur est- elle la vôtre (éducation…)?
Une fois cette liste conçue, confrontez-les aux différents piliers de votre vie (couple, travail, soi, vie associative, sportive…).
Est ce que cette « valeur » est respectée par mon « pilier » ?
Prenons l’exemple de trois piliers d’Élisa:
Est ce que ma valeur d’honnêteté est respectée par mon travail?
Est ce que ma valeur de justice est respectée par mon travail?
Est ce que ma valeur d’optimisme est respectée par mon travail?…
Est ce que ma valeur d’honnêteté est respectée par mon couple?
Est ce que ma valeur de justice est respectée par mon couple?
Est ce que ma valeur d’optimisme est respectée par mon couple?…
Est ce que Je suis honnête avec moi-même?
Est ce que Je suis juste avec moi-même?
Est ce que Je suis optimiste avec moi-même?…
Valeurs d’Élisa |
Pilier |
Pilier |
Pilier |
honnêteté |
X | ||
justice |
X |
X |
|
optimisme |
X |
X | |
solidarité |
X |
|
|
douceur |
X |
X |
X |
mérite |
X |
||
écoute |
X |
||
curiosité |
X |
||
sens de l’effort |
X |
X |
|
gentillesse |
X |
X |
|
calme |
X |
Face à ce tableau, Élisa a pris conscience concrètement que son travail ne correspondait pas ou plus à ses valeurs et devenait source de souffrance mais aussi qu’elle va devoir travailler sa confiance en elle. Concernant son couple, elle a été rassurée de constater que ce pilier était solide.
A vous de jouer!
Étude Sofrès de juin 2010 sur les valeurs importantes du quotidien
Liste non exhaustive de valeurs:
L’amitié, la curiosité, l’amour, l’honnêteté, l’humour, la politesse, l’audace, l’esprit de famille, le calme, le sens de l’effort, la solidarité, la fidélité, le pardon, l’ouverture d’esprit, l’harmonie, la douceur, l’éthique, l’optimisme, l’égalité, l’ambition, la réussite, le mérite, l’humilité, l’écoute, la passion, la curiosité, l’élégance, le respect, le sens des responsabilités, la générosité, la spontanéité, la joie de vivre, la simplicité, la gentillesse, la justice, la morale, la sécurité, la débrouillardise, l’enthousiasme, la liberté, la sincérité, l’entraide, le courage, la patience…
Toujours disponible: Le carnet de coaching « arrête ta comédie, deviens acteur de ta vie » pour faire le point sur ce que vous voulez faire de votre vie. Disponible aussi chez Cultura La Rochelle.
Aie ! Je ne comprends pas… donc ce n’est pas normal ?
L’exercice d’aujourd’hui: muscler ma tolérance en essayant d’appréhender ce qui se joue chez ces femmes qui n’ont pas de désir d’enfant.
4.3% des femmes françaises n’ont pas d’enfants, c’est peu. Parmi elles, certaines l’ont décidé. Mais c’est loin d’être accepté. La famille, voire la société, attend d’elles un autre chemin. Elles sont cataloguées d’égoïstes, ayant un souci narcissique ou encore une névrose non réglée.
Et s’il était possible d’être heureux sans enfants? Eh bien oui, des chercheurs en psychologie d’Harvard, ont conclus en 2013, que faire des enfants ne rendait pas plus heureux.
Alors qu’en est-il de cet égoïsme?
Quand le sujet est abordé, chaque camp renvoie sur l’autre la patate chaude. « Il faut être égoïste pour faire des enfants en ayant besoin de reproduire un petit bout de soi » versus « tout autant pour ne pas en faire et penser qu’à soi. » Mettons donc l’égoïsme de côté, nous allons droit dans le mur. Quel que soit nos choix de vie, l’ego fait partie de la donne, il nous permet de donner sens à notre vie.
Ces femmes ont elles des choses à régler avec leur mère? Pas plus que celles qui font des enfants, nous explique Isabelle Tilmant. Notre choix de faire ou non des enfants prend sa source dans notre relation à nos parents. Reproduire ce qui a été bienveillant ou à l’inverse réparer ce qui a été défaillant restent les causes essentielles dans le choix de faire des enfants mais aussi dans l’autre cas.
0-0 balle au centre. Elles ne doivent pas aimer les enfants alors? Souvent ces femmes utilisent l’humour pour dédramatiser comme dans l’émission des Maternelles: « Si j’aime les enfants. J’aime les poneys aussi mais je ne veux pas en avoir non plus ». La plupart de ces femmes aiment les enfants, sont pédagogues, douces… une de mes patientes est même sage-femme. Alors, encore une piste qui tombe à l’eau!
Mais elles vont le regretter plus tard. Combien de personnes âgées, dans leur petite chambre de maison de retraite sont seules, sans visites, parce qu’elles n’ont pas d’enfants. N’est-ce pas terrible d’entendre ce genre d’argument. L’enfant aurait-il comme mission de devenir un bâton de vieillesse? Et celles qui ont des enfants, sont-elles toutes entourées de manière bienveillante ? Hum…
Que ressort-il de ces quelques critiques jugements points de vue que nous pouvons renvoyer à ces femmes? Vous ne l’entendez pas? Pourtant, n’est-ce pas simplement nos peurs que nous renvoyons sur l’autre? De belles et jolies projections?
Ayant un besoin inconsidéré de valider mes propres choix, je les tiens comme exacts. Pourtant, il ne s’agit que d’une possibilité parmi tant d’autres. En ayant besoin de me rassurer, je définie mon choix comme étant le bon et celui de l’autre comme étant mauvais.
Pourrait-on envisager quelque chose de moins binaire, qu’ils soient bons tous les deux ? Que ces femmes qui font le choix d’avoir ou non des enfants, prennent cette décision en accord avec leurs attentes les plus profondes ? Nous comprenons alors que si l’autre ne fait pas comme nous ce n’est pas parce que nous sommes dans l’erreur mais que nous sommes différents.
Dans ce schéma, nous repérons les attentes de A et B qui les conduisent à faire des choix qui les rendent heureux. Pourtant l’individu A ne comprenant pas les choix de B souhaite lui inculquer l’éduquer proposer sa façon de voir. Mais ce que A ne saisit pas c’est que son choix, aussi bénéfique qu’il soit pour lui, ne rendra jamais B heureux.
La seule possibilité au bonheur des deux individus, est que A et B trouvent leurs bonheurs respectifs en lien avec leurs chemins de vie sans interdire à l’autre de prendre un autre chemin.
Nous avons travaillé sur la compréhension du choix de ne pas avoir d’enfants dans cet article, mais cet exercice est perpétuel, il ne s’arrête pas à ce sujet. Ayant autant de formes de bonheur qu’il y a d’individus, le schéma se complexifie à l’infini et ouvre de nombreuses possibilités de travailler sa tolérance :
A bientôt pour un article sur le non-jugement, continuité de celui-ci !
Et pour les petits malins qui voudraient jouer avec les limites, il est évident que ce schéma ne vaut que dans les situations respectant l’Ethique, c’est-à-dire ne conduisant pas à être répréhensible par la Loi (délits-crimes).
Pour en savoir plus sur le non désir d’enfant:
Emission des Maternelles: Des enfants? non merci! 25 novembre 2014
Documentaire Arte : Femmes sans enfants, femmes suspectes 29 janvier 2016
A l’enfant que je n’aurai pas – Linda Lê – 2011 – Nil
Epanouie avec ou sans enfants – Isabelle Tilmant (psychologue) – 2008 – Anne Carrière
Ces femmes qui n’ont pas d’enfant. La découverte d’une autre féminité – Isabelle Tilmant (psychologue) – 2010 – De Boeck
Pas de bébé à bord. Choisir de ne pas avoir d’enfant… envers et contre tous – Gisèle Palancz – 2013 – Josette lyon
No Kid. Quarante raisons de ne pas avoir d’enfants – Corinne Maier – 2008 – J’ai lu
Madame la poule – Jean-Pierre Blanpain – 2004 – Thierry Magnier – Jeunesse